
« Notre voyage solidaire au Sénégal, à Guédiawaye, a été pour moi une expérience inoubliable et bouleversante. Il m’a ouvert les yeux et enrichi à un point que je n’imaginais pas.
Les Sénégalais sont les gens les plus accueillants, chaleureux et bienveillants que je n’ai jamais rencontrés. La « Téranga » (mot qu’ils utilisent pour qualifier cette hospitalité hors du commun) n’est même pas suffisante pour les décrire. Ces personnes, par le simple fait de les avoir côtoyés un mois durant, dans leur quotidien, car il en reste que nous nous sommes immiscés dans leurs vies, m’ont appris tant de choses : la joie de vivre, qui ne dépend que de nous, et également la fragilité de la vie, la motivation, le courage, la persévérance et tant encore que je ne pourrai citer.
J’ai tissé des liens d’une force inouïe avec des animateurs Sénégalais en seulement un mois de temps. J’ai la chance d’être toujours en contact avec eux grâce aux réseaux sociaux et espère pouvoir encore leur apporter mon aide. Aussi, du haut de leur jeune âge, les jeunes que nous avons encadrés ont été pour moi une source de maturité. Ils font preuve d’un courage, d’une ouverture d’esprit et d’une tolérance que nous ne rencontrons pas partout. Tout parait plus simple chez eux alors qu’ils ne disposent pas de la moitié des moyens que nous avons, nous.
Cependant, malgré toute cette gaieté, j’ai réalisé la précarité dans laquelle ce pays vit. Le voir dans des reportages à la télévision ou le lire dans des journaux et le voir de ses propres yeux est incomparable. Je me rends d’autant plus compte de la chance que nous avons en France.
Ce mois qui s’était écoulé à une vitesse grand V m’a permis de réaliser que nous avons tous beaucoup à offrir et que le temps n’est en réalité pas une barrière, si on le veut, on le peut !
Si je ne devais retenir qu’une seule chose de ce voyage, cela serait son intégralité tellement il m’est impossible d’en choisir qu’une. Je perçois désormais les choses sous un angle nouveau, plus serein et plus coloré. Et si je pouvais repartir à Pikine je n’hésiterai pas une seule seconde. «